Le silence est d’or

dénouer Cela fait très longtemps que je n’ai rien posté ici, et quand je relis mon dernier billet, j’imagine que vous avez pu vous demander si j’avais continué mon analyse, ou si j’avais décidé que le moment était venu de clôturer l’aventure. Même sans avoir atteint la destination finale, puisqu’à ce stade je n’ai encore aucune idée d’où cette analyse me mènera. Lire la suite

Un entonnoir sur la tête ?

L’excision de la pierre de folie Jérôme Bosch

On représente souvent les fous coiffés d’un entonnoir.

En cherchant un peu l’origine de cela, j’ai été étonnée de découvrir ici que cette étrange pratique remontait à loin, avec des tableaux sur lesquels figurent ces drôles de couvres chef réalisés par Jérome Bosch. Dans le tableau qui illustre ce billet, un pseudo médecin retire une pierre de folie de la tête du malade, l’entonnoir est porté par celui qui soigne la folie, mais signerait ici le charlatanisme.

Accompagné d’une poignée, l’entonnoir se transforme en éteignoir qui sera semble-t-il le symbole qui sera utilisé pour signifier la folie (voir ici)…

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Parler, oui, mais de quoi ?

 A la faveur du nouveau confinement, je suis repassée à des séances par téléphone, même si mon analyste m’a indiqué qu’elle recevait cette fois en présentiel.

Je ne vis pas mal du tout mes séances téléphoniques, je n’ai pas besoin de la voir, j’habite loin de son cabinet, dans un autre département, et j’ai donc préféré continuer à distance, d’autant que j’étais déjà sur un mix distanciel-présentiel que j’ajustais selon mes obligations professionnelles. Lire la suite

Trace(s)

Je ne sais pas si c’est parce que je suis dans une phase de reprise d’écriture (avortée pour le moment, temporairement je l’espère) que je suis travaillée par le sujet des écrits de mon analyste.

Ou plutôt de l’absence d’écrits de mon analyste, qui est dans le verbal à tout prix. Dans ce que j’apporte puisque les rares fois où je suis venue avec des textes, elle n’a pas voulu les lire mais m’a demandé de les lui lire à voix haute, et de la même façon de son côté puisqu’elle écoute sans rien écrire. Lire la suite

Confinement et psychanalyse

Con finement ?

Me revoilà donc pour vous donner quelques nouvelles du front.

Pendant le confinement, la psychanalyse continue, ou en tout cas un aménagement des séances qui se réinventent coup de fil après coup de fil. La fin de séance sur laquelle j’étais restée dans mon dernier billet avait été houleuse, frustrante, énervante… (vous avez l’idée, je vous épargne les synonymes restants ).

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Silence ?

Je suis arrivée très fatiguée à l’une de mes dernières séances, et cette fatigue m’a accompagnée dans le cabinet de mon analyste. Calée dans mon fauteuil, je me sentais à ma place et en bonne compagnie mais je n’avais pas envie de parler. Confortablement installée, je me disais que j’allais juste passer cette séance avec elle en restant dans le silence, Lire la suite

Parler, dire, écrire…

C’est par une remarque banale que mes dernières séances ont dérapé, une incompréhension peut-être ?
Alors que je revenais une fois encore sur le sujet du divan que je n’en finis pas de parler, je m’interrogeais sur les raisons de ce blocage, en citant Francis Bismuth qui souvent regrettait que ses analysants s’attardent plutôt que de parler d’eux ( c’est l’idée que j’ai retenue, je ne me souviens plus précisément de ses mots, mais il faudra me croire sur parole, tout ceci a disparu avec sa mort. Comme quoi l’écrit est parfois volatile aussi…).

Toujours est-il que mon analyste a relevé et insisté plus qu’à l’habitude, d’abord sur le nom de l’analyste qu’elle ne connaissait pas et dont cette pratique l’interrogeait et ensuite sur le contenu du forum. Lire la suite